J'essaie depuis un moment de scanner un texte pour le mettre, mais j'ai un soucis avec mon logiciel. Je vais vous le transcrire, ça ira plus vite...
C'est tiré d'un ouvrage que l'on trouve actuellement "Cuisiner comme au temps des fabliaux", de Vincent Albouy et Marie Dominique DEVINCK au édition de Terran (2O €).
-Nieules et oublies
Oublie (ou oblye, oublee,etc.) vient du latin oblata qui veut dire offrande. Dans le lexique de l'ancien français, tiré du dictionnaire de Godefroy, le mot "oublee" qui a six significations différentes, est défini en premier par "offrande, oblation" qui est le sens latin d'origine, en deuxième par "petit gateau dont on se servait pour l'office divin, et qu'on y consacrait", en troisième par "sorte de patisserie très légère" [......]
Nieule (ou niule, niel) vient du latin nébula qui veut dire nuage. Dans ce même lexique le mot niule qui a trois significations différentes est défini en premier par "nuage, brouillard, bruine" qui est le sens latin d'origine, et en second par "oublie ou feuilles légères de pain non levé, sorte de patisserie fort déliée, ornée de signe religieux et diversement coloriée" [....]
Il est possible que la différence entre nieule et oublie réside entre autres dans leur épaisseur.-
Ces oublies sont cuites dans des fers à oublie qui font penser à nos gaufriers... là encore je regrette de ne pas pouvoir mettre la photo.
Pour Ophélie voici une proposition de recette :
Pour une 20e d'oublies environ
Ingrédiens : 125 g de fleur de farine, 75 g de miel, un oeuf, 1O cl environ d'eau ou de lait, un peu d'huile de noix
Mélanger les ingrédiens comme pour un pâte à gauffre, en faisant fondre le miel au bain mari s'il est cristalisé, puis le plus compliquer arrive : avoir un moule à oublie.... à défaut essaye quand même un gauffrier.
Parfois, avant leur complet refroidissement les oublies étaient roulées "en cornet"....il ne manque plus que les boules de sorbet au fromage de chèvre et miel que j'ai dégusté samedi dernier.....
Bon appétit